Le rallye est une discipline de sport automobile. Initialement défi de rassemblement pour aristocrates aisés, la discipline a beaucoup évolué pour devenir une course de vitesse. Les rallyes modernes ont pour particularité de ne pas se pratiquer sur un circuit mais sur des routes fermées au public pour l'occasion. Les épreuves se déroulent sur différents types de terrains (terre, neige asphalte, etc), et sont composées de plusieurs étapes (parfois courues de nuit), avec une suite d'épreuves allant d'un point à un autre. Les épreuves chronométrées sont appelées épreuves spéciales, les parties non chronométrées sont appelées étapes de liaison. Les véhicules utilisés sont généralement des modèles de série modifiés suivant les possibilités offertes par le règlement. Le pilote du véhicule est assisté par un copilote qui lui annonce les caractéristiques de la route à l'avance. Le gagnant est généralement déterminé par l'addition des temps pour effectuer les épreuves spéciales, bien que dans certains rallyes, le gagnant soit déterminé par un temps idéal pour effectuer les épreuves spéciales.
Les balbutiements
Depuis leur naissance au début du XXe siècle, la finalité et les règles des épreuves de rallye ont été en continuelle adaptation; il est d'ailleurs difficile de donner une date précise de la création de cette discipline. De manière générale, la tendance au cours des décennies a été à une professionnalisation des pilotes et constructeurs, ainsi qu'à une organisation plus claire, moins improvisée.Le concept de courses sur route, alors principalement de ville à ville, remonte à 1894 avec l'organisation d'un Paris-Rouen. Les premières épreuves automobiles ne récompensent pas toutes la vitesse; la première compétition de vitesse effective a lieu en 1895 avec le Paris-Bordeaux-Paris. Ces courses se déroulent sur routes ouvertes, entre grandes villes (à cette époque, le faible nombre d'automobiles sur les routes semblait le permettre), et sont courues par de riches aristocrates amateurs de la nouvelle technologie automobile, et recherchant des défis et des aventures. Certains considèrent alors que la course et la construction des automobiles vont de pair (comme De Dion, Renault...), d'autres constructeurs considèrent les courses comme inutiles et dangereuses. De gros problèmes de sécurité apparaissent en effet, dus à la présence grandissante de spectateurs, au mauvais état des routes, à la sécurité totalement inexistante, ce qui pousse à la fin des épreuves sur routes ouvertes entre villes. Sont donc créées des épreuves sur routes fermées, formant de longues boucles autour des villes. De là, des circuits automobiles sont construits spécialement pour les courses, où sont organisés les 'Grands Prix'.
En parallèle, le terme de « rallye » appliqué au sport automobile fait son apparition en 1911 avec la première édition du Rallye automobile Monte-Carlo, alors organisée pour faire la promotion du casino de Monte-Carlo. À l'époque, cette épreuve ne consiste pas en une course de vitesses, car le but des concurrents est de partir depuis leur propre ville européenne, pour rejoindre la ville de ralliement. La difficulté de l'épreuve est alors de réussir à rallier la ville d'arrivée sur routes défoncées, en utilisant des voitures relativement fragiles, le tout malgré les conditions atmosphériques parfois difficiles. C'est ce but de rassemblement qui donna le nom à la discipline, en empruntant le verbe anglais to rally. Les concurrents sont départagés à leur arrivée en fonction de leur respect de la moyenne horaire imposée, de leur réussite lors de petites épreuves, ou de l'élégance de l'équipage. Ce « Monte-Carlo », qui devient annuel à partir de 1924, seul rallye à avoir traversé toutes les époques, est devenu une des courses les plus réputées. Dans son sillage, le Rallye du RAC (Royaume-Uni) voit le jour en 1932 tout comme le Rallye des Alpes Françaises. En Italie, l'épreuve des Mille Miles est créée dès 1927
Les débuts du rallye moderne
Au cours des années 1960 ont lieu des transformations qui augurent les rallyes 'modernes' : les constructeurs et pilotes, dans une optique plus professionnelle de la course, tentent d'améliorer leurs chances de réussite, et posent les bases de l'assistance (Renault et Mini Cooper), organisent les reconnaissances, inventent les notes dictées par les copilotes (René Trautmann). La fin des années 1960 est aussi la fin des longues courses sur route ouverte, changement nécessaire face au développement de la circulation. Les rallyes sont alors tous composés d'épreuves chronométrées (les 'spéciales') et d'étapes de liaison. Les courses deviennent un sport pour marques automobiles et pilotes professionnels ou amateurs poussés par le spectacle et l'aventure. Les distances à parcourir augmentent pour placer la difficulté sur la résistance homme/matériel, avec des courses qui peuvent se dérouler sur des milliers de kilomètres. Cette tendance durera jusqu'au milieu des années 1980, quand la difficulté se focalisera sur la vitesse pure.
Les rallyes auparavant dispersés sont progressivement rassemblés en championnats par la FIA, d'abord au niveau européen, avec la création du « championnat d'Europe des pilotes » en 1953, puis du « championnat d'Europe des marques » en 1968. S'ensuit une ouverture à l'international, avec la création du « championnat international des marques » en 1970, qui devient par la suite le « championnat du monde des constructeurs » en 1973, et le « championnat du monde des pilotes » en 1979. L'organisation de championnats est un des facteurs qui attirent les constructeurs et augmentent la professionnalisation des courses : les premières voitures conçues spécialement pour le rallye apparaissent. La première est la Lancia Stratos, qui gagne 3 championnats consécutifs, face à une concurrence qui reste assez hétéroclite. Après quelques années toutefois, les constructeurs comprennent que l'effet publicitaire est meilleur lorsque ce sont des modèles de série qui gagnent.
Les excès du groupe B
Article détaillé : FIA Groupe B.
Au fil des ans, les marques automobiles innovent et de nouvelles techniques apparaissent, à l'exemple des turbos et des 4 roues motrices, efficaces à la fin des années 1970. En 1982,
un règlement remanié et une nouvelle catégorisation des participants
entrent en vigueur : le groupe B, au règlement permissif et peu
sécuritaire, devient la catégorie phare du championnat.Pour profiter pleinement de ce nouveau règlement, les constructeurs conçoivent à nouveau des modèles spécifiques aux rallyes : la Lancia 037 pour commencer, est prometteuse mais c'est Peugeot qui est le premier à l'exploiter pleinement. Sa 205 T16 (qui n'est une 205 qu'en apparence pour des raisons publicitaires), débute par cinq courses en 1984 puis remporte les championnats de 1985 et 1986. Les autres constructeurs suivent, les performances et la puissance s'envolent, avec des voitures qui dépassent 400 chevaux pour moins d'une tonne. Ces nouveaux et spectaculaires bolides provoquent une regain de popularité qui mène, elle aussi, aux excès : la foule est massée sur le bord des routes, sans que les organisateurs aient prévu de zone de sécurité ; les spectateurs forment parfois des barrages qui s'ouvrent au dernier moment pour le passage des voitures. Les conditions sont telles qu'une série d'accidents mortels débute en 1985 : au tour de corse, Attilio Bettega se tue au volant d'une Lancia 037 ; en Argentine, Ari Vatanen sur 205, est gravement blessé. En 1986, une Ford RS200 sort de la route au Portugal et tue trois spectateurs ; Toivonen et Cresto, enfin, meurent au Tour de Corse, dans l'incendie de leur Lancia Delta S4 qui s'est déclaré après une sortie de route.
Ce dernier accident convainc la FIA de supprimer le groupe B dès la saison suivante ; le groupe A, plus mesuré, doit le remplacer comme catégorie phare mais ce brusque changement de réglementation prend les constructeurs de court, perturbant ainsi le championnat de 1987 ; seul Lancia s'en sort bien, possédant un modèle adapté avec sa Delta HF 4WD.
La fin des années 1980 et le début des années 1990 voient l'émergence d'écuries japonaises avec Toyota, Mitsubishi, Subaru etc. Par ailleurs, la disparition du groupe B n'empêche pas la course technologique et budgétaire de reprendre et les règlements doivent changer à nouveau pour niveler les disparités entre équipes, en limitant notamment les reconnaissances et l'assistance technique19. Conséquence directe de la perte de popularité de la discipline : entre 1994 et 1996, pour réduire les coûts, le nombre de manches du championnat doit être limité et des rallyes auparavant annuels ne sont courus que certaines années.
Les rallyes après l'an 2000
Dans les années 1990, la World Rally Teams Association, une association gérée par David Richards, édite un document qui analyse la discipline et propose des modifications pour son futur. Ce document va initier un profond changement des règlements, avec la création de la catégorie WRC en 1997 : les véhicules engagés doivent correspondre à des modèles de grande série (d'au moins 25 000 exemplaires), mais ceux-ci peuvent être assez profondément modifiés pour la course, à condition de respecter de très nombreuses règles et contrôles (limite du poids des voitures, puissance entre 320 et 330ch, assistances et reconnaissances restreintes, etc). Les constructeurs s'engagent à participer à toutes les courses sur plusieurs années, mais en contrepartie, pour les aider à participer, des exceptions au règlement peuvent être accordées, comme par exemple l'homologation de véhicules à priori hors règlement. Le but général est de ne plus avoir un règlement passif, mais d'avoir à la place une organisation contrôlant les coûts et les risques, assurant un certain spectacle grâce à un plateau de concurrents fourni, à la compétitivité proche, de manière à maitriser l'image médiatique du Rallye et à en profiter. La Toyota Corolla est la première voiture conçue totalement pour ce nouveau règlement WRC.- Les groupes et classes
Le Groupe A Dans ce groupe la préparation est bien supérieure aux autres. Beaucoup de modifications sont autorisées, et les voitures sont donc bien plus performantes. Le groupe est subdivisé en quatre classes basées sur la cylindrée: A5, A6, A7, A8. Les WRC (World Rally Car), catégorie phare du championnat du monde, correspondent à la classe A8.
Le Groupe N C'est le niveau de préparation, le groupe donc, le plus proche de la série. Il est donc relativement important d'avoir une bonne base pour préparer une voiture dans ce groupe si l'on désire être compétitif. Comme le Groupe A, il est subdivisé en quatre classes: N1, N2, N3, N4.
Le Groupe R Cette catégorie a été inaugurée par la FIA en 2008. Il est basé sur le Groupe A, sous forme de kits vendus par les constructeurs. L'ambition de cette catégorie est de réduire les coûts. On retrouve 3 classes, basées sur la cylindrée ou le niveau de préparation: R1, R2, R3.
On trouve également les Super 1600 (A6K) et les Super 2000 (A7S)
- Les championnats
- Les dérivés du rallye
La possibilité de faire courir les voitures ensemble a été permise par l'apparition des Rallycross, qui se déroulent sur des circuits (et non sur route) mélangeant portions avec asphalte et portions en terre.
Des rallyes de régularité existent encore, généralement réservés aux voitures anciennes.
Rallyes et intérêts promotionnels
Initialement terrain d'expérimentations et d'aventures humaines pour de riches aristocrates, la compétition en rallye commence à intéresser les marques dans les années 1960; c'est pour elles l'occasion de montrer la valeur de leurs produits utilisés dans des conditions difficiles. Les voitures utilisées initialement sont les modèles de série, mais les constructeurs les adaptent et les améliorent pour augmenter leurs chances de victoire. Ils n'engagent alors des voitures que sur les épreuve qu'ils ont des chances de gagner, dans les pays qui les intéressent commercialement. Des prototypes et des modèles spécifiques sont alors conçus au début des années 1970, comme les Lancia Stratos, et 037, mais les constructeurs ne tardent pas à constater que l'attention du public est surtout concentrée sur le modèle qui court, plus que sur sa marque. Elles décident donc petit à petit de faire courir à nouveau des modèles de série, au tout au moins dont l'apparence est celle des modèles achetés par le public. Les Audi Quattro et Peugeot 205 en sont des exemples, puisqu'elles n'ont quasiment aucun point commun avec leurs version de série (en dehors de leur apparence), pour profiter au maximum des possibilités offertes par le règlement.À la fin des années 1990, le règlement WRC s'oriente plus vers une médiatisation contrôlée de la discipline, prenant comme modèle la Formule 1. Par exemple, les courses se déroulent obligatoirement sur six ou sept jours, les spéciales sont tracées autour d'une même ville, et les voitures reviennent à un parc d'assistance à la fin de chaque journée; ces règles doivent aider à la mise en place des médias. Les rallyes marathons qui parcouraient une région lors des décennies précédentes ne permettaient pas ce genre d'organisation. Pour autant, en 2010, les tentatives de retransmission en direct des rallyes n'a pas abouti. Les règlement assurant la participation de grands constructeurs et resserrant les résultats des compétiteurs (la lutte pour le titre se déroule régulièrement jusqu'aux dernières course, et les écarts à l'arrivée d'une épreuve ont sans cesse diminué depuis les années 1980), ont par contre permis de rendre les saisons plus attractives.
L'IRC (International Rally Challenge), créé en 2006, est un championnat dont un des axes principaux est la médiatisation; il se présente comme « offrant un concept innovant de format TV, créé par Eurosport Events »
Les technologies des rallyes
L'arrivée en rallye des constructeurs et de leurs intérêts financiers a donné un coup en avant au développement des technologies: les pneus, transmissions et suspensions ont été les plus impactées. Les technologies comme les ABS ont été peu utilisé en rallye, où le blocage des roues et la glisse est un élément essentiel du pilotage.Les pneus ont été la cible de beaucoup de progrès; le rallye est une discipline dans laquelle les terrains rencontrés sont très variés, parfois lors d'une même épreuve. La nécessité de disposer de pneus efficaces sur neige, glace, gravier, boue, macadam, etc, a permis le développement des gommes et des sculptures. Dans les années 1980, Pirelli crée une gamme de pneus dont les flancs sont renforcés; en cas de crevaison, la voiture n'est pas totalement immobilisée. Au rallye de l'acropole de 1987, des pneus ATS (Appui Temporare Souple), fabriqués par Michelin, sont utilisé pour la première fois. Initialement imaginés pour les véhicules blindés, ces pneus sont remplis d'une matière caoutchouteuse comprimée sous la pression, et qui s'expand lorsque la pression d'air baisse : en cas de crevaison, le fonctionnement de la roue est assuré (sauf dans le cas où le pneu ou la jante sont totalement détruits). Cette technologie connait quelques défaut à ses débuts, la mousse ayant tendance à trop chauffer lors des courses, mais elle finit par s'imposer et est, en 2010, utilisée par toutes les écuries. L'impact de ces pneus est énorme, car les pilotes sont alors libérés de la crainte des crevaisons, et élargissent leurs trajectoires pour utiliser largement les bas côtés, là ou quelques années avant, la voiture devait rester prisonnière de la route. L'efficacité de l'ATS est telle que les crevaisons deviennent invisibles : Didier Auriol, par exemple, fut le plus rapide lors de la spéciale 14 du rallye de l'Acropole 1989, alors que deux de ses pneus étaient crevés...
Une technique visible lors des courses concerne les turbocompresseurs équipant les moteurs : en 1993, Hannu Mikkola inaugure le bang bang sur sa Toyota, qui permet de supprimer le temps de réponse du turbo. Cette technique consiste, lorsque le moteur est à bas régime et que le turbo n'est donc pas efficace, à modifier l'allumage du moteur en injectant de l'essence lorsque les gaz brûlés sont expulsés. Le mélange explose ensuite dans la ligne d'échappement chauffée au rouge, et l'augmentation du débit des gaz entraine la turbine du compresseur comme si le moteur était à haut régime. L'avantage est un gain en puissance, les inconvénients sont une grande consommation d'essence et une durée de vie limitée pour la ligne d'échappement.
Les équipages
Un équipage de rallye est composé d'un pilote et d'un copilote. Le copilote étant là pour annoncer les notes que l'équipage a pris lors des reconnaissances. Les reconnaissances se définissent de la manière suivante : l'équipage (pilote et copilote) passe sur les différentes spéciales pour prendre des notes, c'est-à-dire noter comment se présentent les différents virages. Ces reconnaissances sont faites avec des voitures de série, souvent quelques jours avant le départ du rallye. Lors des reconnaissances la vitesse est très souvent limitée (le plus souvent à 50 km/h), et le nombre de passages de reconnaissance pour une même spéciale est limité, variant selon les rallyes. En mondial on va même jusqu'à installer des balises GPS pour vérifier que cette limitation est respectée.Le pilotage se différencie du pilotage sur circuit par la nécessité d'une capacité à l'improvisation, l'état de la piste n'étant jamais parfaitement connu. Le contrôle de la voiture au delà des limites d'adhérence est donc en général primordial (il est moins important sur macadam). Dans ces conditions, les pilotes finlandais, peut-être habitués à la conduite sur leurs routes nationales souvent couvertes de gravier ou glace, ont souvent tiré leur épingle du jeu: en octobre 2010, ils détiennent 14 des 34 titres de pilotes en championnat du monde. La France suit avec 8 titres (dont 7 pour Sébastien Loeb), l'Italie avec 3 titres, la Grande Bretagne, l'Allemagne, la Suède, l'Espagne et la Norvège avec 2, et la Norvège avec un titre.
Des femmes ont couru des rallyes de championnat du monde (Marie-Claude Beaumont, Christine Beckers entre autres), et en ont gagné (Pat Moss gagna le dernier véritable Liège-Rome-Liège en 1960). La plus connue est Michèle Mouton, qui est la première pilote professionnelle, et la première femme à gagner un rallye du championnat du monde 'moderne', au San Remo en 1981, sur une Audi Quattro. Elle rate de peu le titre de championne du monde en 1982, titre qui est remporté par Walter Röhrl. Les femmes pilotes en championnat du monde restent rares; Michèle Mouton témoigna que la cohabitation était parfois difficile avec les autres pilotes, ainsi qu'avec les spectateurs qui la considéraient comme une « bête de foire ».
Remarques WRC :
Sandro Munari, Walter Röhrl et Miki Biasion ont également été champions d'Europe de la discipline. Röhrl, lui seul, l'a été pour l'Afrique. Carlos Sainz le fut pour l'Asie-Pacifique. Les Français ont été huit fois champions du monde des conducteurs, en 1994 (D. Auriol), puis de 2004 à 2010 (S. Loeb) (J-L. Thérier obtenant le meilleur pointage "officieux" en 1973), six fois vice-champions du monde des conducteurs, en 1978 (J-P. Nicolas), 1981 (G. Fréquelin), 1982 (M. Mouton), 1990 (D. Auriol), 1993 (F. Delecour) et 2003 (S. Loeb), deux fois champions du monde des copilotes, en 1993 (D. Grataloup) et 1994 (B. Occelli), et une seule fois vice-champion du monde des copilotes, en 1981 (J. Todt). En Juniors, les Français ont été trois fois champions du monde des conducteurs, en 2001 (S. Loeb), 2003 (B. Tirabassi) et 2008 (S. Ogier), et deux fois champions de monde des copilotes, en 2003 (J-J. Renucci) et 2008 (J. Ingrassia). A. Oreille a été deux fois champion du monde des conducteurs de voitures de production, en 1989 et 1990. Les deux titres de champion du monde des voitures de tourisme (WTCC) 2008 et 2010 d'Y. Muller ont été obtenus dans un autre championnat, reconnu aussi par la FIA ; il en est de même pour le challenge intercontinental des rallyes (IRC) remporté en 2008 par N. Vouilloz. La France a obtenu 1 titre de champion international des marques (Alpine), et 13 titres de champion mondial des constructeurs (1 Alpine Renault, 6 Peugeot (dont 1 Talbot), 6 Citroën)
| Championnat du monde des marques (ICM) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Saison | Championnat constructeurs | Championnat pilotes | Championnat copilotes | ||||||
| Constructeur | Voiture | Pilote | Voiture | Copilote | Pilote | ||||
| 1970 | 911S (2e Alpine) | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1971 | A110 1600S | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1972 | Fulvia 1.6 HF | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| Championnat du monde des rallyes (WRC) | |||||||||
| Saison | Championnat constructeurs (1973) | Championnat pilotes (1979) | Championnat copilotes (1979) | ||||||
| Constructeur | Voiture | Pilote | Voiture | Copilote | Pilote | ||||
| 1973 | A110 1800 | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1974 | Stratos HF | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1975 | Stratos HF | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1976 | Stratos HF | Pas de championnat | Pas de championnat | ||||||
| 1977 | Abarth 131 | Lancia Stratos HF | Pas de championnat | ||||||
| 1978 | Abarth 131 | Fiat 131 Abarth / Lancia Stratos HF | Pas de championnat | ||||||
| 1979 | Escort RS | Ford Escort RS1800 / Mercedes-Benz 450 SLC 5.0 |
Björn Waldegård | ||||||
| 1980 | Abarth 131 | Fiat 131 Abarth | Walter Röhrl | ||||||
| 1981 | Talbot-Chrysler Sunbeam-Lotus | Ford Escort RS1800 | Ari Vatanen | ||||||
| 1982 | Quattro | Opel Ascona 400 | Walter Röhrl | ||||||
| 1983 | Rally 037 | Audi Quattro A1 / Audi Quattro A2 | Hannu Mikkola | ||||||
| 1984 | Quattro | Audi Quattro A2 / Audi Quattro Sport | Stig Blomqvist | ||||||
| 1985 | 205 Turbo 16 | Peugeot 205 Turbo 16 / Peugeot 205 Turbo 16 Évolution 2 |
Timo Salonen | ||||||
| 1986 | 205 Turbo 16 Évolution 2 | Peugeot 205 Turbo 16 Évolution 2 | Juha Kankkunen | ||||||
| 1987 | Delta HF 4WD | Lancia Delta HF 4WD | Juha Kankkunen | ||||||
| 1988 | Delta Integrale | Lancia Delta HF 4WD / Lancia Delta Integrale |
Massimo Biasion | ||||||
| 1989 | Delta Integrale | Lancia Delta Integrale / Lancia Delta HF Integrale 16v |
Massimo Biasion | ||||||
| 1990 | Delta Integrale | Toyota Celica GT-4 (ST165) | Carlos Sainz | ||||||
| 1991 | Delta Integrale | Lancia Delta HF Integrale 16v | Juha Kankkunen | ||||||
| 1992 | Delta HF Integrale | Toyota Celica Turbo 4WD (ST185) | Carlo Sainz | ||||||
| 1993 | Celica Turbo 4WD | Toyota Celica Turbo 4WD (ST185) | François Delecour | ||||||
| 1994 | Celica Turbo 4WD | Toyota Celica Turbo 4WD (ST185) | Didier Auriol | ||||||
| 1995 | Impreza 555 | Subaru Impreza 555 | Colin McRae | ||||||
| 1996 | Impreza 555 | Mitsubishi Lancer Evolution III | Tommi Mäkinen | ||||||
| 1997 | Impreza WRC 97 | Mitsubishi Lancer Evolution IV | Tommi Mäkinen | ||||||
| 1998 | Lancer Evolution V / Carisma GT | Mitsubishi Lancer Evolution IV / V | Tommi Mäkinen | ||||||
| 1999 | Corolla WRC | Mitsubishi Lancer Evolution VI | Tommi Mäkinen | ||||||
| 2000 | 206 WRC | Peugeot 206 WRC | Marcus Grönholm | ||||||
| 2001 | 206 WRC | Subaru Impreza WRC 2001 | Richard Burns | ||||||
| 2002 | 206 WRC | Peugeot 206 WRC | Marcus Grönholm | ||||||
| 2003 | Xsara WRC | Subaru Impreza WRC 2003 | Petter Solberg | ||||||
| 2004 | Xsara WRC | Citroën Xsara WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2005 | Xsara WRC | Citroën Xsara WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2006 | Focus RS WRC | Citroën Xsara WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2007 | Focus RS WRC | Citroën C4 WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2008 | C4 WRC | Citroën C4 WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2009 | C4 WRC | Citroën C4 WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2010 | C4 WRC | Citroën C4 WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 2011 | DS3 WRC | Citroën DS3 WRC | Sébastien Loeb | ||||||
| 1.
le titre des constructeurs a été créé en 1970 sous l'appellation
« Championnat international des marques » (ou ICM : « International
Championship for Manufacturers ») -années non prises en compte dans les
statistiques-. De la fin de l'entre deux-guerres (1938 à Liège) jusqu'en
1970, une simple Coupe des Constructeurs de tourisme de série (attribuée par la FFSA) (parfois un Trophée des Nations)
était simplement remise sporadiquement lors de certaines courses
(rallye du Maroc (4 coupes pour Citroën, fin des années 60'), Liège-Rome
(ou Sofia)-Liège (2 à Citroën, en 1962 et 1964)...). Depuis 1973,
l'épreuve a obtenu le plein statut de championnat, et est ainsi devenu
le « Championnat du monde des rallyes constructeurs ».
2.
le titre des pilotes a été créé en 1977 sous l'appellation « Coupe FIA
des pilotes » (années non prises en compte dans les statistiques).
Depuis 1979, l'épreuve a obtenu le plein statut de championnat et est
devenu le « Championnat du monde des rallyes pilotes ». 3. en 1993, les champions pilotes et copilotes ne sont pas du même équipage car le champion pilote Juha Kankkunen a eu trois copilotes différents durant la saison, c'est donc le copilote de François Delecour (deuxième du championnat pilotes) qui est titré champion. | |||||||||
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